Bah faut pas le prendre comme ça. Avouons que ce dernier épisode pue un peu et n'est pas super bien écrit. Exemple: la scène où Dracula déboule sur la plage. Comment sait-il ce que c'est qu'un pistolet et comment ça fonctionne? Et cette mercenaire qui se fait avoir pour un selfie. C'est super mal écrit et gratuit en plus, la série n'avait pas besoin de ça.
Puis, je connais tellement de personnes qui bouffent des séries à la pelle, mais qui n'ont aucun recul critique. Tout est trop bien, ce n'est jamais nul. Même les pires des séries. Mais parce ce justement elles se goinfrent de séries en mode boulimique, leur demandant juste de ne pas "être chiantes" et en faisant plein de choses en même temps (téléphonner, se faire à manger, etc). Et quand tu reparles d'une série visionnée quelques semaines plus tard, elles en ont gardé aucun souvenir.
A série-all, même si on n'est plus si nombreux, tu as affaire à des passionnés, pour qui une série c'est quelque chose de sacré. Donc oui, on est surmement plus sévère avec certaines séries. Puis, c'est tout de même souvent argumenté, on va plus loin que "c'est caca-boudin, j'aime pas".
Donc voilà, tout ça pour dire que je serai triste si tu te casses, car même si on est pas souvent d'accord tout les deux sur les séries qu'on regarde, je lis souvent tes avis avec attention.
A force de jouer au malin, on tombe dans le ravin.
Dracula se prend méchamment les pieds dans le tapis à force de vouloir faire nimp. En effet, le début de l’épisode est catastrophique. Où et quand Dracula a appris à se servir d’une caméra ? D’un pistolet ? De Skype ??? Et qui est cette mercenaire qui se fait piquer son arme comme une enfant ? Et cette organisation Harker, super-puissante, qui attend une centaine d’année le retour du vampire, mais qui une fois son avocat ( !) arrivé, laisse le Comte partir et semble fermer ses portes, résignée. Surtout que lorsqu’il s’agit de le retrouver à la fin, cela n’a pas l’air très compliqué. Bref, Moffat et Gatiss perdent la raison et écrivent n’importe quoi.
Plus intéressant était le sort de Lucy, ce démarquage moderne du livre, avec le destin tragique de celle-ci.
Mais une nouvelle fois, la fin gâche tout. J’aurai préféré que la série se termine sur une fin ouverte, un Dracula vainqueur, mais mélancolique, conscient que jamais il ne pourra trouver le repos éternel, y compris par le soleil, comme il l’a toujours cru, plutôt que cet épilogue bâclé de deux minutes où on tente de nous faire croire qu’un vampire peut mourir s’il boit le sang d’une personne atteinte d’un cancer.
C’est vraiment une fin indigne pour une si chouette mini-série.